FREDERICTON (GNB) – Le gouvernement provincial n’établira pas de fonds pour le marketing touristique, aussi appelé taxe hôtelière, qui s’ajouterait au coût des hôtels et autres formes d’hébergement participants dans la province.

« Après des discussions approfondies avec l’Association de l’industrie touristique du Nouveau-Brunswick, notre gouvernement a décidé de ne pas mettre en œuvre des dispositions législatives à l’appui d’un fonds pour le marketing touristique dans la province », a déclaré le ministre du Tourisme, du Patrimoine et de la Culture, John Ames. « Grâce à la stratégie de croissance du tourisme du Nouveau-Brunswick, qui a été lancée récemment, nous croyons que nos investissements dans des produits et des initiatives touristiques à l’échelle de la province donneront d’importants résultats. »

L’association avait exprimé le souhait d’avoir une loi qui permettrait aux municipalités d’adopter des arrêtés afin de prélever une taxe pour financer le marketing de destination. Cinq organisations de marketing de destination de la province recueillent déjà des fonds pour la promotion du tourisme sur une base volontaire.

Le tourisme est l’une des possibilités de croissance clés énoncées dans le Plan de croissance économique du Nouveau-Brunswick.

Dans le cadre de la stratégie de croissance du tourisme du Nouveau-Brunswick, le gouvernement investira 100 millions de dollars dans le tourisme au cours des huit prochaines années, et ce, dans le but d’accroître le produit intérieur brut lié au tourisme à deux milliards de dollars d’ici 2025. Selon les estimations, les touristes dépensent en moyenne 1,3 milliard de dollars, ce qui fait de l’industrie touristique le troisième secteur de services en importance de la province.

Grâce à l’augmentation de 17,6 pour cent de son budget en 2017-2018, le ministère du Tourisme, du Patrimoine et de la Culture a réalisé des investissements records dans l’industrie du tourisme. De plus, dans le cadre du budget d’immobilisations de 2018-2019, le gouvernement investira 12,6 millions de dollars dans les parcs, les sentiers, les lieux historiques et d’autres infrastructures touristiques. Cela représente une augmentation de 19,1 pour cent par rapport au niveau d’investissement de l’an dernier.