FREDERICTON (GNB) – Le Nouveau-Brunswick est maintenant l’unique candidat pour obtenir l’organisation des IXes Jeux de la Francophonie en 2021.

Le 1er mars, le Conseil d’orientation du Comité international des Jeux de la Francophonie s’est réuni à Abidjan, en Côte d’Ivoire, et a décidé de recommander la candidature du Canada-Nouveau-Brunswick pour accueillir les jeux. L’événement se déroulerait à Dieppe et Moncton.

Le seul autre candidat en lice était le Québec, avec la ville de Sherbrooke. Le gouvernement du Québec a annoncé qu’il se ralliait au consensus survenu à Abidjan et qu’il appuyait la candidature du Nouveau-Brunswick.

« Maintenant que le Nouveau-Brunswick est le seul en lice, tout indique que nous accueillerons les Jeux de la Francophonie en 2021 », a déclaré la ministre de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail, Francine Landry, qui est également ministre responsable de la Francophonie. « Nous serons heureux et fiers d’avoir le privilège d’organiser cet événement d’envergure. Ce sera un moment marquant pour la province. »

Il reste encore quelques étapes au processus de désignation de l’emplacement des jeux. La recommandation du conseil d’orientation sera examinée le 7 avril par le Conseil permanent de la Francophonie. Le conseil permanent fera une recommandation à son tour à la Conférence ministérielle de la Francophonie, qui elle-même fera une recommandation au Sommet de la Francophonie qui a lieu à Madagascar en novembre.

Mme Landry a dirigé la délégation du Nouveau-Brunswick qui s’est rendue à Abidjan, au début du mois, pour présenter la candidature de la province.

« Je félicite les membres de la délégation pour la présentation convaincante faite à Abidjan et je remercie le premier ministre, Brian Gallant, pour son appui depuis le début de cette démarche, a dit Mme Landry. Je souligne également le travail incroyable effectué depuis près d’un an par les membres du comité de candidature qui ont cru à nos chances. »

La délégation était composée de membres du gouvernement provincial, de représentants des villes de Dieppe et de Moncton, de l’Université de Moncton, du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick, de la société civile ainsi que du comité de candidature.

« Le comité de candidature et l’ensemble des partenaires du projet ont travaillé fort au cours de la dernière année afin de mettre de l’avant le potentiel de notre région comme hôte des jeux », a dit le porte-parole du comité, Éric Mathieu Doucet. « Nous sommes fiers des résultats. »

Les jeux représentent le plus grand événement sportif et culturel de la Francophonie dédié à la jeunesse. Ils ont lieu tous les quatre ans dans l’année qui suit la tenue des Jeux Olympiques d’été.

Les retombées économiques de cet événement sont considérables. On s’attend à ce que les jeux de 2021 attirent plus de 3000 athlètes et artistes venant de près de 60 pays. Les retombées sont évaluées à 25 millions de dollars, dont 22 millions de dollars dans les deux villes hôtes.

Mme Landry a indiqué que les jeux sont ouverts à tous les Néo-Brunswickois.

« Il n’y a pas d’exigence linguistique pour participer à cet événement, a-t-elle affirmé. Tous les jeunes de 18 à 35 ans peuvent tenter leur chance de faire partie de la délégation provinciale, comme cela a été le cas lors des sept premières éditions des jeux et de ceux qui se dérouleront l’an prochain à Abidjan. »

Le Nouveau-Brunswick est un membre à part entière de l’Organisation internationale de la Francophonie et a accueilli le Sommet de la Francophonie à Moncton en 1999. La province collabore avec l’organisation et d’autres membres dans des domaines comme la jeunesse, l’éducation, la formation, l’économie et le développement durable.