FREDERICTON (GNB) – Des mesures législatives ont été déposées, aujourd'hui, afin de faire passer les députés provinciaux à un régime de retraite à risques partagés.

« Nous avons tous un rôle à jouer dans la réforme des régimes de retraite, et les députés ne font pas exception », a déclaré le premier ministre, David Alward. « Les mesures législatives que nous avons présentées afin de rendre les régimes de retraite du secteur public plus abordables, équitables, viables et sûrs pour tous les employés des services publics ont ouvert la voie à l'adoption, par les députés, du modèle à risques partagés. »

Une fois la loi promulguée, les députés cotiseront au Régime à risques partagés dans les services publics et toucheront leur pension pour les années de service futures à partir de ce fonds. Les pensions fondées sur les années antérieures proviendront toujours des recettes générales. Ainsi, il n'y aura pas de conséquences négatives sur le Régime à risques partagés dans les services publics.

« En participant au Régime à risques partagés dans les services publics comme les autres employés du gouvernement, les députés seront exposés aux mêmes risques et tireront les mêmes avantages que les fonctionnaires qui sont aussi au service de la population néo-brunswickoise », a affirmé M. Alward.

Les changements apportés aux régimes de retraite des députés permettront d'économiser environ 1,3 million de dollars par année aux contribuables.

Au titre de ce modèle, les députés pourront conserver les années de service qu'ils ont accumulées jusqu'à maintenant; cependant, les nouveaux états de service seront calculés différemment. L'âge de la retraite avec pension non réduite pour les années de service futures passera de 60 à 65 ans. Cela signifie que, peu importe le moment où ils cessent d'être députés, ils pourront uniquement, à partir de maintenant, toucher une pension non réduite à 65 ans.

Ce changement ne réduira pas le montant du chèque de pension des anciens députés qui sont admissibles aux régimes actuel de pension des députés. Toutefois, ces derniers recevront dorénavant les augmentations conditionnelles accordées pour le coût de la vie, qui sont comparables à celles versées aux membres cotisant au régime à risques partagés.

« Ces pensions offertes selon le modèle à risques partagés seront plus équitables et abordables pour les contribuables, a dit M. Alward. C'est ce que les gens du Nouveau-Brunswick attendent de leurs représentants élus, et nous croyons que la meilleure chose à faire est d'offrir une pension équitable et sûre aux futurs députés. »

Les deux régimes de pension des députés comptent environ 90 membres retraités et 55 membres actifs.