FREDERICTON (GNB) – Le gouvernement provincial a dévoilé le rapport final et les recommandations du comité directeur sur la qualité de l’eau à la plage Parlee aujourd’hui. Selon le rapport, lors de la saison 2017, la qualité de l’eau a été très bonne 95 pour cent du temps, et ce, pour environ 99 pour cent des 1452 échantillons qui ont été pris et analysés.

« Votre gouvernement collabore avec des experts des universités et du secteur privé en vue de mener des études pour améliorer la qualité de l’eau à la plage Parlee et dans la région de la baie de Shediac », a déclaré le ministre de l’Environnement et des Gouvernements locaux, Serge Rousselle. « Aujourd’hui, nous présentons les travaux scientifiques réalisés et examinés par le comité directeur. Nous sommes fiers du travail qui a été accompli et nous mettrons en œuvre les 14 recommandations présentées dans le rapport final. La plage Parlee, l’une des plus belles plages de l’Amérique du Nord, est une attraction touristique incontournable au Nouveau-Brunswick. Je crois que nous franchissons un pas important en vue de rétablir la confiance du public quant au fait que la plage Parlee est une destination propre et sûre pour tous. »

En plus d’investir près de trois millions de dollars dans l’infrastructure stratégique et les études pour améliorer la qualité de l’eau à la plage Parlee, le gouvernement investira une somme de 760 000 dollars pour donner suite aux 14 recommandations présentées dans le rapport final du comité directeur, dont 595 000 dollars en 2018-2019 et 165 000 dollars en 2019-2020.

Du 15 mai au 9 octobre 2017, soit pendant 148 jours, des échantillons d’eau ont été prélevés tous les jours, conformément aux Recommandations au sujet de la qualité des eaux utilisées à des fins récréatives au Canada (recommandations canadiennes), à cinq emplacements également répartis le long de la plage. Selon les données, la qualité de l’eau était très bonne et se prêtait à la baignade 95 pour cent du temps. De plus, environ 99 pour cent des échantillons pris et analysés étaient inférieurs aux valeurs indiquées dans les recommandations canadiennes.

Durant la période d’échantillonnage, huit journées ont fait l’objet d’un avis d’eau impropre à la baignade, car les résultats dépassaient une des valeurs indiquées dans les recommandations canadiennes pour la bactérie E. coli et les entérocoques. De plus, 15 journées ont été visées par des avis de prudence en raison de la pluie, et parmi elles, il y avait seulement deux journées où les résultats des analyses ont dépassé une des valeurs recommandées.

Compte tenu de ces résultats, le comité directeur a conclu que rien n’indique qu’il y a un problème chronique au niveau de la qualité de l’eau. Comme partout ailleurs en Amérique du Nord, que ce soit au Québec, en Nouvelle-Écosse ou au Nouveau-Brunswick, il est normal de trouver des bactéries dans les eaux de surface.

« Des données sur la vitesse et la direction du vent, sur le nombre de visiteurs à la plage, sur la température de l’air et de l’eau, sur les précipitations quotidiennes et sur les niveaux des marées ont également été recueillies et analysées », a dit le gestionnaire du projet, l’ingénieur Jacques Paynter. « D’après l’analyse, il n’y a aucune corrélation étroite entre la plupart des paramètres. Par contre, les dépassements des valeurs recommandées semblent être causés par une combinaison peu fréquente de conditions météorologiques et océanographiques, principalement la direction du vent et la marée haute (dans une moindre mesure). Étant donné que le Nouveau-Brunswick a connu un été exceptionnellement sec en 2017, d’autres données seront recueillies en 2018 pour confirmer ces premières constatations. »

« Les travaux du comité directeur et les résultats de la surveillance de l’eau au cours de l’été dernier indiquent que la qualité de l’eau à la plage Parlee est très bonne », a affirmé une médecin-hygiéniste, la Dre Cristin Muecke, qui parlait au nom de la médecin-hygiéniste en chef, la Dre Jennifer Russell. « Les avantages des activités de plein air, comme la natation, et les avantages sur le plan récréatif et social d’une belle journée à la plage l’emportent largement sur le très faible risque de maladie liée à la baignade sur cette plage. Cela dit, nous continuerons d’accorder la priorité à la santé et à la sécurité et d’utiliser le protocole que nous avons adopté l’année dernière pour communiquer l’information sur la qualité de l’eau aux résidents et aux visiteurs de la plage Parlee. »

« Nous sommes ravis que le gouvernement ait proposé des mesures positives et des investissements qui nous aideront à protéger la qualité de l’eau à la plage Parlee et la vitalité économique de notre région », a indiqué le maire de Shediac, Jacques LeBlanc. « Nous continuerons à être proactifs et nous encouragerons les entreprises, les résidents et les visiteurs à faire des choix individuels responsables afin de maintenir une communauté propre et sûre. »

En 2017, le gouvernement a mis en œuvre plusieurs initiatives pour assurer la qualité de l’eau à la plage Parlee.

Un nouveau protocole de surveillance de la qualité de l’eau qui respecte les recommandations canadiennes a été adopté pour la plage Parlee et la plage Murray.

Le gouvernement a amélioré la communication publique des résultats sur la qualité de l’eau, notamment en mettant les résultats en ligne et en posant davantage de panneaux sur place afin d’indiquer clairement si l’eau est propre à la baignade, si un avis d’eau impropre à la baignade est en vigueur ou si la plage est fermée. Ce type de communication se poursuivra en 2018.

La plage Parlee a été déclarée aspect unique de l’environnement, ce qui signifie que toute activité ou tout projet entrepris dans le bassin hydrographique de la plage Parlee doit être évalué par le ministère de l’Environnement et des Gouvernements locaux pour déterminer s’il pourrait avoir une incidence sur la qualité de l’eau à la plage Parlee. Si c’est le cas, l’activité ou le projet devra être enregistré en vue d’une étude d’impact sur l’environnement.

« Que ce soit en tant que gouvernement, propriétaires fonciers, propriétaires d’entreprise, exploitants touristiques, plaisanciers, résidents ou touristes, nous devons tous continuer à prendre des mesures pour assurer la santé et la sécurité du public, protéger l’environnement et faire en sorte que la région de Shediac demeure un joyau naturel de notre belle province, a dit M. Rousselle. Nous avons tous un rôle à jouer pour assurer sa protection et son développement responsable. »

Le rapport final, la liste des recommandations et le plan de travail du gouvernement pour assurer la qualité de l’eau à des fins récréatives à la plage Parlee en 2018 sont disponibles en ligne.

Un compte rendu des projets annoncés en mai 2017 est disponible en ligne.