MONCTON (GNB) – Des hauts fonctionnaires du ministère de l’Environnement et des Gouvernements locaux, du ministère de la Santé et du ministère du Tourisme, du Patrimoine et de la Culture se sont rencontrés plus tôt cette semaine pour discuter des mesures à prendre afin s’attaquer aux préoccupations relatives à la qualité de l’eau à la plage Parlee.

« Nous prenons ces préoccupations au sérieux et nous écoutons les gens du Nouveau-Brunswick qui demandent que les communications soient améliorées », a déclaré la médecin-hygiéniste en chef par intérim, la Dre Jennifer Russell. « Veiller à ce que les résidents et les visiteurs puissent profiter de la plage Parlee et des eaux récréatives de la province de façon sécuritaire est essentiel pour le Bureau du médecin-hygiéniste en chef. »

Un comité directeur sera formé au cours des deux prochaines semaines, et une charte de projet officielle sera élaborée. Le comité veillera à ce que la portée et les objectifs du projet soient clairs avant d’avoir recours à un groupe de travail élargi. Les recommandations du groupe de travail aideront le gouvernement à savoir quels résultats pourront être atteints avant la prochaine saison estivale et à long terme.

« Nous savons que le système actuel n’est pas parfait, a affirmé la Dre Russell. Dans l’intérêt supérieur de tout le monde, il faut mettre en place des processus clairs et rigoureux pour protéger la santé publique et informer les baigneurs dans l’éventualité où la qualité de l’eau serait mauvaise, et le comité directeur se penchera sur le processus à suivre. »

Les fonctionnaires ont cerné plusieurs mesures qu’il faut prendre avant le printemps 2017, y compris :

  • évaluer la pertinence du système actuel de classification de la qualité de l’eau qui est utilisé à la plage Parlee et informer le public au besoin;
  • élaborer un programme rigoureux d’échantillonnage de la qualité de l’eau afin de connaître les sources ponctuelles et non ponctuelles de contamination dans l’ensemble du bassin versant;
  • établir une base de données sur la qualité de l’eau à des fins récréatives qui contient les données antérieures sur la qualité de l’eau;
  • déterminer si un programme provincial visant la qualité de l’eau à des fins récréatives est nécessaire;
  • améliorer les communications publiques;
  • examiner les pratiques exemplaires de gestion de la plage; et
  • installer un pluviomètre qui effectue les mesures en temps réel à la plage Parlee afin de contribuer à la gestion de la qualité de l’eau.

« Pour régler les problèmes de qualité de l’eau à long terme, nous savons aussi qu’il faudra cerner les sources de contamination de l’eau à la plage Parlee et dans le détroit de Northumberland », a dit la Dre Russell.