BATHURST (GNB) – Le gouvernement provincial a proposé, aujourd’hui, un règlement en vertu de la Loi sur l’hygiène et la sécurité au travail en vue de prévenir la violence et le harcèlement en milieu de travail.

« Votre gouvernement reconnaît que la violence et le harcèlement en milieu de travail est un enjeu sérieux », a déclaré le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Croissance démographique, Gilles LePage. « Nous continuerons de travailler en étroite collaboration avec nos partenaires et les autres intervenants en vue de continuer à sensibiliser le public, les travailleurs et les employeurs à l’importance de créer des milieux de travail sécuritaires et sains qui sont exempts de discrimination et de harcèlement. »

Le projet de règlement est affiché en ligne aux fins d’examen public jusqu’au 16 mai. Toute personne qui souhaite examiner ou commenter le projet de règlement peut consulter la page Web sur l’examen public des projets de règlements.

En novembre dernier, le gouvernement provincial a formé un comité directeur pour resserrer les liens entre le gouvernement et le mouvement syndical, et cerner des domaines de collaboration.

La violence et le harcèlement en milieu de travail sont considérés comme un problème qui va au-delà de l’agression physique. Ils peuvent comprendre :

  • un comportement menaçant comme lancer des objets;
  • des menaces, verbales ou écrites;
  • du harcèlement et du harcèlement sexuel;
  • de l’intimidation; et
  • des excès verbaux, comme l’utilisation d’un langage condescendant.

« Il est important que tout le monde ait le droit de travailler sans se préoccuper de sa sécurité et que les accidents du travail soient évitables, a dit M. LePage, alors qu’il participait à une activité pour souligner le Jour de deuil national. Il est impératif que les employeurs et les employés continuent de travailler ensemble afin de prévenir les blessures et les décès au travail. Aujourd’hui, en ce Jour de deuil national, nous prenons un moment pour reconnaître celles et ceux qui ont été blessés ou qui ont perdu la vie au travail. »

« Aujourd’hui, en plus de nous rappeler des victimes et d’appuyer leur famille, nous nous rassemblons pour témoigner de notre engagement à améliorer les dispositions en matière de santé et de sécurité et leur application », a affirmé le président de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Nouveau-Brunswick, Patrick Colford. « Tous les Néo-Brunswickois méritent de rentrer chez eux en santé et en sécurité à la fin de leur journée de travail. »

Le Jour de deuil national a été créé en 1984 par le Congrès du travail du Canada, et il a été adopté comme jour de commémoration nationale en 1991. Le Canada se joint à plus d’une centaine de pays pour reconnaître le 28 avril comme Jour de deuil national. Partout au Canada, des activités se dérouleront dans les milieux de travail et dans les communautés pour honorer les personnes qui ont perdu la vie et pour sensibiliser les gens à l’importance de la santé et de la sécurité au travail.