FREDERICTON (GNB) – Le gouvernement provincial a présenté, aujourd’hui, une modification législative visant à abroger les dispositions sur la Commission du salaire minimum et à mettre en place un nouveau mécanisme officiel d’examen et de consultation pour établir le salaire minimum.

« Grâce à ces modifications, le gouvernement pourra définir le processus par lequel le salaire minimum est établi et le fixer de manière plus efficace », a affirmé la ministre de l’Éducation postsecondaire de la Formation et du Travail, Francine Landry. « Plus important encore, grâce à cette modification, nous pourrons consulter plus facilement les Néo-Brunswickois qui sont directement touchés par le salaire minimum. »

Le nouveau mécanisme fera en sorte que les employeurs, les travailleurs et les intervenants sont engagés et consultés dans le cadre du processus d’examen exhaustif tous les deux ans. Cet examen tiendra compte de toute une gamme d’enjeux, y compris les répercussions commerciales et socio-économiques du salaire minimum, le coût de la vie et les conditions économiques générales.

Ce mécanisme remplace la Commission du salaire minimum, qui était inactive depuis plusieurs d’années.

« L’abrogation des dispositions sur la Commission du salaire minimum permettra de moderniser notre processus sans nuire au pouvoir décisionnel existant, a déclaré Mme Landry. Cela nous permettra d’agir rapidement pour augmenter le salaire minimum à 10,30 $ l’heure d’ici la fin de 2014, puis à 11 $ l’heure d’ici 2017, et ensuite, de l’ajuster en fonction du taux de l’inflation. Il s’agit d’un moyen important qui permettra immédiatement à notre gouvernement d’aider les familles et de stimuler l’économie. »

Le gouvernement effectuera son premier examen exhaustif du salaire minimum d'ici le 31 décembre 2016 et répétera l'exercice tous les deux ans. Cela permettra aux travailleurs, aux employeurs et aux intervenants de donner leur avis sur les augmentations futures du salaire minimum.

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