FREDERICTON (GNB) – La déclaration suivante a été émise, aujourd’hui, par la ministre du Développement social, Dorothy Shephard, au sujet des négociations avec les travailleurs des foyers de soins membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) :

L’Association des foyers de soins du Nouveau-Brunswick, à titre d’employeur, ainsi que le gouvernement provincial étaient à la table de négociation, cette semaine, dans l’espoir d’en arriver à une entente négociée qui est juste pour toutes les parties, y compris les contribuables du Nouveau-Brunswick.

Plus tôt aujourd’hui, j’ai émis une mise à jour à l’intention des gens du Nouveau-Brunswick au sujet de l’évolution des négociations. Cette mise à jour indiquait clairement qu’une offre améliorée avait été présentée au syndicat et qu’un médiateur avait recommandé une pause temporaire dans les négociations.

Malheureusement, le SCFP a décidé de discuter de certains éléments de l’offre de l’association dans les médias, et il est ainsi nécessaire de clarifier les faits.

Le SCFP a minimisé la valeur de ses demandes salariales dans les médias, mais voici les faits : il demande des augmentations de 20 pour cent sur quatre ans, en plus d’ajustements salariaux supplémentaires. Ce n’est pas raisonnable.

Le gouvernement provincial est disposé à financer des augmentations salariales pour les travailleurs des foyers de soins, mais les demandes du SCFP sont en complet décalage avec les offres acceptées par 24 unités de négociation de la fonction publique, y compris les travailleurs qui occupent les mêmes emplois en milieu hospitalier.

De plus, ces augmentations salariales coûteraient aux contribuables du Nouveau-Brunswick 28 millions de dollars de plus chaque année. Ces demandes salariales représentent 7800 dollars de plus par lit en foyers de soins chaque année. Pour être précis, il ne s’agirait pas d’un investissement dans le système en vue d’accroître le nombre d’heures de soins ou d’améliorer les conditions.

Il est malheureux que nous en soyons rendus là. En mai 2018, une entente de principe avait été conclue avec ce groupe à la table de négociation, qui aurait permis d’offrir à ces travailleurs un salaire égal à celui de leurs collègues du système hospitalier. Les dirigeants du SCFP avaient soumis cette offre à leurs membres, qui l’ont rejetée lors d’un vote.

Bien que je soutienne le processus de négociation collective et la capacité des travailleurs de déclencher la grève, la santé et la sécurité des résidents des foyers de soins continuent d’être ma préoccupation principale. J’espère sincèrement, pour les résidents des foyers de soins et pour les contribuables du Nouveau-Brunswick, qu’il soit possible d’en arriver à une entente, mais ce ne sera pas fait en négociant dans les médias.