FREDERICTON (GNB) – La déclaration suivante a été émise, aujourd’hui, par la ministre du Développement social, Dorothy Shephard, au sujet des négociations en cours avec les travailleurs des foyers de soins membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) :

Notre gouvernement croit qu’il est important de tenir les gens du Nouveau-Brunswick au courant de ce qui se passe avec les foyers de soins de la province. Bien que l’Association des foyers de soins du Nouveau-Brunswick soit l’employeur et qu’elle dirige les négociations, le gouvernement provincial a maintenant accepté son invitation à prendre place à la table dans le cadre des négociations avec le SCFP.

Bien que je soutienne le processus de négociation collective et la capacité des travailleurs de déclencher la grève, la santé et la sécurité des résidents des foyers de soins continuent d’être ma préoccupation principale.

Actuellement, les négociations se poursuivent, et il serait inapproprié de discuter davantage des détails des négociations en ce moment.

Bien que ce soit un pas dans la bonne direction, je veux assurer aux gens du Nouveau-Brunswick que des plans de contingence sont en place afin de veiller à la continuité des soins dans les foyers de soins de notre province. Nous comprenons que les plans de contingence à eux seuls n’atténueront pas les préoccupations. Ce n’est qu’une fois que la menace de grève aura pris fin que les résidents des foyers de soins et leur famille auront l’assurance qu’ils continueront de recevoir les soins de haute qualité actuellement offerts.

Samedi, une ordonnance de sursis temporaire a été rendue par la Cour du Banc de la Reine pour une période de 10 jours. À l’exception du York Care Centre, il est interdit par la loi aux employés des 45 autres foyers de soins de faire la grève durant cette période ou jusqu’à ce que la cour émette des ordonnances ou des directives supplémentaires.

Je réitère que la raison pour laquelle nous avons demandé ce sursis de 10 jours, samedi, était d’assurer la sécurité des résidents des foyers de soins. Lorsque le syndicat a donné un préavis de grève de 24 heures à l’employeur à 3 h, samedi, le gouvernement provincial devait réagir en vue de protéger la santé et la sécurité des résidents des foyers de soins. Le sursis donne aux résidents et à leur famille la tranquillité d’esprit puisqu’aucun mouvement de grève légal ne peut être organisé pendant la période intérimaire prescrite par la cour.