FREDERICTON (GNB) – Un projet de loi sera déposé en vue de réglementer la possession et la propriété d’espèces exotiques au Nouveau-Brunswick.

« La nouvelle Loi sur les animaux exotiques renforcera les mesures de protection dans l’intérêt de la sécurité publique, de la santé humaine ainsi que de la santé et de la sécurité de nos espèces indigènes et de leurs habitats », a déclaré le ministre du Développement de l’énergie et des ressources, Rick Doucet. « Cette loi comblera les lacunes des dispositions législatives actuelles quant aux inspections et à l’application de la loi. »

Le Groupe de travail sur les animaux exotiques a recommandé, en 2015, que le gouvernement examine les lois actuelles, car il jugeait qu’elles ne renfermaient pas des dispositions ni des mesures d’exécution suffisantes concernant la réglementation des animaux exotiques.

Les membres du groupe de travail ont également conclu que les espèces exotiques peuvent présenter des risques importants pour la santé et la sécurité des autres animaux, des écosystèmes et des humains.

« La loi proposée visera la faune qui n’est pas indigène au Nouveau-Brunswick, a affirmé M. Doucet. La définition d’animal exotique englobera certains poissons, animaux sauvages et invertébrés comme les scorpions et les araignées. Le projet de loi vise à réglementer l’importation, la possession, la vente, l’exposition publique, la reproduction, l’exportation et la remise en liberté des animaux exotiques. »

Des règlements seront élaborés pour décrire les classes des permis, ainsi que les modalités et conditions des permis.

Une liste des animaux exotiques pour lesquels un permis n’est pas obligatoire sera approuvée. Il faudra obtenir un permis auprès du ministère du Développement de l’énergie et des ressources pour les animaux qui ne figurent pas sur cette liste.

« Les animaux ne figurant pas sur la liste ont été exclus pour une ou plusieurs des raisons suivantes : ils présentent des risques pour la santé humaine; ils présentent des risques pour la sécurité publique; ou ils présentent des risques pour les espèces indigènes ou l’habitat de ces espèces », a dit M. Doucet.