FREDERICTON (GNB) – Les chasseurs qui auront abattu un ours noir pourront se procurer un deuxième permis de chasse à l’ours à compter de cet automne. Le gouvernement provincial prolonge également de deux semaines la saison annuelle de chasse à l’ours avec arme à feu.

Ces modifications au Règlement sur la chasse de la Loi sur le poisson et la faune entreront en vigueur le 1er septembre.

« La population d’ours noirs du Nouveau-Brunswick est saine et en croissance, et elle compte plus de 16 500 animaux selon nos estimations », a déclaré le ministre des Ressources naturelles, Paul Robichaud. « C’est pourquoi il a été possible d’apporter ces changements à la saison de chasse. Nous sommes heureux d’offrir aux chasseurs davantage de possibilités de pratiquer leur sport au cours de la prochaine saison. »

Les résidents pourront acheter un deuxième permis de chasse immédiatement après avoir enregistré un ours noir qu’ils ont abattu. Le deuxième permis sera valide pour le reste de la saison de chasse à l’ours de l’année civile en cours. Actuellement, la limite de prises est d’un ours par année civile.

Pour ce qui est des non-résidents, ils pourront se procurer un second permis, s’il en reste, directement auprès d’un pourvoyeur ou d’un guide qui possède une allocation de permis de chasse à l’ours pour non-résidents, ou du ministère des Ressources naturelles.

La saison automnale de chasse à l’ours avec arme à feu ouvrira le 1er septembre et se terminera le premier samedi de novembre. Pendant la dernière semaine complète de septembre, seule la chasse à l’arc et à l’arbalète sera permise; cette période coïncidera avec la nouvelle saison de chasse à l’orignal de cinq jours.

La chasse à l’ours noir est très populaire auprès des chasseurs non résidents, et elle apporte une contribution de quatre à cinq millions de dollars par année à l’économie provinciale par le truchement de l’industrie des pourvoiries.

« Ces deux mesures répondront à l’intérêt exprimé par la population néo-brunswickoise et par les visiteurs de participer à une chasse à l’ours durable », a dit M. Robichaud.

On estime que de 10 à 15 pour cent des chasseurs qui ont abattu un ours noir ont dit vouloir se procurer un deuxième permis.

Le gouvernement provincial répond à la demande des intervenants comme la Fédération de la faune du Nouveau-Brunswick, qui a adopté des résolutions demandant au ministère d’offrir davantage de possibilités de chasse à l’ours noir.

« La Fédération de la faune du Nouveau-Brunswick appuie les changements proposés par le ministère des Ressources naturelles », a affirmé le président de la fédération, Charles Leblanc. « Nos membres jouent un rôle fondamental dans la gestion d’une population d’ours noirs en santé. Vu l’augmentation du nombre d’ours au cours des dernières années, nous croyons que la délivrance d’un deuxième permis de chasse à l’ours sera avantageuse. Nous demandons au ministère de continuer à surveiller étroitement la population d’ours, et nous espérons que les meilleures données scientifiques seront utilisées afin de conserver cette précieuse ressource naturelle. »

Le gouvernement provincial répond également à la demande de l'Association des pourvoyeurs et des guides professionnels du Nouveau-Brunswick, qui a demandé que la saison de chasse à l’ours soit prolongée en septembre et que les clients qui ont déjà abattu un ours aient la possibilité de se procurer un deuxième permis.

« Au nom de l'Association des pourvoyeurs et des guides professionnels du Nouveau-Brunswick, je remercie le gouvernement et le ministère des Ressources naturelles des changements qu’ils ont apportés aux règlements sur la chasse », a déclaré le président de l’association, Dale Clark. « La saison de chasse à l’orignal de cinq jours et la saison de chasse à l’ours noir prolongée de deux semaines feront du Nouveau-Brunswick une destination plus attirante pour les amateurs de chasse et de pêche. La possibilité de se procurer un deuxième permis de chasse à l’ours dans la même année civile permettra d’augmenter les recettes et les activités touristiques dans la province. Cela permettra également de contrôler les ours nuisibles au sein d’une population qui ne cesse de croître. »