FREDERICTON (GNB) – L'analyse de l'ADN de l'animal abattu le 6 avril près de Caraquet a permis de déterminer qu'il s'agissait d'un loup.

Les empreintes génétiques sont bien celles d'un loup, et non d'un coyote, selon les résultats de l'analyse effectuée à la Trent University, située à Peterborough, en Ontario. Elles contenaient des traces d'ADN de deux races de loups.

L'animal était issu d'un croisement entre un loup gris et un loup de l'Est. On retrouve cette sous-espèce en Ontario et au Québec, surtout le long de la rive nord du fleuve Saint-Laurent. On la retrouve également aux États Unis, plus précisément dans les États du Minnesota, du Michigan et du Wisconsin.

Il s'agit de la première présence confirmée d'un loup dans la province en plus de 150 ans. Les loups sont considérés comme étant une espèce disparue au Nouveau-Brunswick, et rien n'indique qu'une population reproductrice s'est établie ici.

Le Musée du Nouveau-Brunswick précédera à un examen plus approfondi de la carcasse afin de déterminer s'il s'agissait d'un animal en captivité qui se serait échappé ou qui aurait été mis en liberté, ou d'un animal sauvage.

L'animal a été abattu par un chasseur d'animaux nuisibles titulaire d'un permis, qui croyait avoir abattu un coyote. On ne s'attend pas à ce que des accusations soient portées.