FREDERICTON (GNB) – L'économie, la jeunesse et l'éducation seront parmi les principaux thèmes que le Nouveau-Brunswick entend promouvoir lors du XIVe Sommet de la Francophonie à Kinshasa, en République démocratique du Congo, du 12 au 14 octobre.

« La formation, l'éducation et l’innovation sont à la base même du développement social et économique de nos populations », a déclaré le premier ministre, David Alward, dans son message à l'intention des participants au Sommet. « Le rayonnement du français et l'avancement de la démocratie dépendent en très grande partie de l'accès de nos jeunes à des systèmes d'éducation de qualité. »

Le thème de ce Sommet est Francophonie, enjeux environnementaux et économiques face à la gouvernance mondiale.

« L'élaboration d'une stratégie économique de la Francophonie est importante pour le Nouveau-Brunswick, le Canada, et tous nos pays, a affirmé M. Alward. Ce projet réunirait les secteurs publics et privés ainsi que la société civile en vue de développer l'emploi et une économie innovatrice. »

En plus du premier ministre Award, la délégation du Nouveau-Brunswick comptera sur la présence du vice-premier ministre et ministre du Développement économique, Paul Robichaud, qui est également ministre responsable de la Francophonie, ainsi que de représentants des Affaires intergouvernementales. La délégation participera au Conseil permanent de la Francophonie, à la Conférence ministérielle de la Francophonie et à la Conférence des chefs d'État et de gouvernement des pays ayant le français en partage.

Le Nouveau-Brunswick participera également au Village de la Francophonie afin de présenter le dynamisme de la société civile acadienne et les principaux atouts de la province en matière d'économie, de tourisme, d'éducation et de formation professionnelle.

Le Nouveau-Brunswick entend aussi profiter de ce Sommet pour appuyer les efforts de l'Organisation internationale de la Francophonie en matière de résolution de conflits et en faveur du développement de la démocratie et des droits de la personne, en particulier des droits des enfants.

Le ministre Robichaud a indiqué que la Francophonie doit encourager l'entrepreneuriat chez les jeunes et favoriser leur accès à l'éducation et à la formation afin d'assurer leur insertion au marché du travail et leur participation aux bénéfices de l'économie.

« La Francophonie se doit de prêter main forte au développement des économies et de l'emploi dans nos pays en favorisant, entres autres, l'égalité d'accès aux technologies numériques et en créant un espace numérique d'échanges et de réseautage des acteurs et des opérateurs de l'économie », a ajouté M. Robichaud.

L’année 2012 marque la 35e année de participation du Nouveau-Brunswick aux instances de la Francophonie, qui rassemble 75 États et gouvernements ayant le français en partage. Il s'agit, pour le Nouveau-Brunswick, de l'unique institution internationale lui permettant de siéger en tant que gouvernement participant.