NOTE DE LA RÉDACTION : Voici un article diffusé aujourd'hui par le ministre responsable des Affaires autochtones, Ed Doherty.

FREDERICTON (CNB) - Au début de cette nouvelle année, c'est le moment idéal d'examiner nos accomplissements durant les 12 derniers mois. Le Nouveau-Brunswick a entrepris une période de transformation qui aidera la province à atteindre son objectif d'autosuffisance. À cette fin, il faudra que tous les Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises travaillent ensemble.

Quand notre gouvernement est arrivé au pouvoir en octobre 2006, j'ai été honoré que le premier ministre Shawn Graham me nomme ministre responsable des Affaires autochtones. Je savais qu'il avait confiance en moi pour améliorer le dialogue et transformer nos relations avec les Premières Nations du Nouveau-Brunswick

Nous savions que les relations entre le gouvernement provincial et les Premières Nations n'ont pas toujours été faciles. Nous devions relever le défi de trouver des moyens d'aller de l'avant. Nous avons promis une nouvelle ère de coopération dans laquelle nos relations seraient fondées sur le respect, la bonne foi et les partenariats.

Afin d'atteindre cet objectif, un nouveau mandat a été confié au Secrétariat des Affaires autochtones avec des directives claires. Le Secrétariat des Affaires autochtones est devenu le point de contact pour les relations entre le gouvernement provincial et les Premières Nations. Le Secrétariat a joué un rôle important au gouvernement provincial en ce qui concerne les questions relatives aux Premières Nations. Il était impératif que la province trouve des moyens de s'occuper des questions autochtones d'une façon mieux coordonnée que dans le passé.

Au niveau fédéral, le Secrétariat a collaboré avec plusieurs ministères, surtout le ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien et l'Agence de promotion économique du Canada atlantique, concernant d'importants dossiers pour les Premières Nations.

Le Secrétariat a continué d'assurer la liaison avec les communautés de Mi'kmaq et de Malécites et les organismes autochtones afin d'établir des relations positives à long terme avec les dirigeants des Premières Nations. De plus, nous avons organisé l'éducation et la sensibilisation de la fonction publique concernant les questions autochtones et les différences culturelles ainsi que favorisé la sensibilisation à la culture autochtone au niveau provincial.

Nous voulions établir une nouvelle relation d'égal à égal avec les Premières Nations et nous étions disposés à accroître la collaboration, ce qui serait mutuellement avantageux.

Les discussions ont surtout porté sur les aspects positifs de cette relation et sur la façon dont le gouvernement provincial et chacune des Premières Nations pouvait travailler ensemble pour améliorer le sort des Autochtones du Nouveau-Brunswick. Les discussions ont aussi fourni l'occasion de fixer des objectifs communs et d'élaborer des stratégies pour les atteindre.

Les nombreux dossiers auxquels nous avons travaillé ensemble, comme l'amélioration de nos relations et l'augmentation de notre niveau de collaboration, ont apporté des résultats concrets. Les discussions nous ont permis de commencer un nouveau chapitre dans l'histoire des relations entre notre gouvernement et les Premières Nations.

Ces efforts et ce dévouement ont atteint un sommet le 22 juin 2007 lors de la signature de l'Entente bilatérale sur l'amélioration des relations avec les Mi'kmaq, les Malécites et la Province du Nouveau-Brunswick

La signature de l'entente marque un moment historique dans la transformation des relations entre notre gouvernement et les dirigeants autochtones et dans les efforts déployés pour la réalisation de l'objectif d'autosuffisance de la province.

L'année qui vient de s'écouler a été intéressante et productive pour l'établissement de nouvelles relations avec les Premières Nations. À titre de ministre responsable des Affaires autochtones, je me réjouis à l'idée de continuer à améliorer nos relations et à accomplir des progrès en 2008.